La recette du climat de coulée
La température et l'humidité de l'espace de travail doivent être optimales
Contrairement à la peinture à l'huile (siccative) qui durcit en absorbant l'oxygène dans l'air, c'est l'eau présente dans la peinture acrylique qui s'évapore et provoque le séchage.
Pour optimiser le climat ambiant de la coulée, il faut prendre en compte 4 critères :
1° - La température :
Une température trop élevée favorisera l'évaporation de l'eau et séchera trop vite la peinture acrylique. La formation de craquelures ou d'écailles est à craindre. Avec une température trop basse dans l'espace de travail, la peinture risque de sécher trop lentement ou pas du tout. Le juste milieu est une pièce tempérée autour de 20°.
2° - L'hygrométrie :
Le taux d'humidité dans l'air du local impacte le temps de séchage de la peinture. En dessous de 30 à 40%, la peinture séchera trop vite. Au dessus de 80%, le séchage sera très lent et avec de l'air satué à 100% d'humidité, la toile ne séchera pas du tout. L'idéal est d'avoir un taux d'humidité compris entre 50 % et 70 %.
3° - Les mouvements de l'air :
Il faut prendre en compte la présence de courant d'air, de ventilateur, de VMC ou de radiateur à air pulsé qui peuvent accèlérer négativement le séchage de la peinture.
4° - L'épaisseur du coulage :
Bien évidemment plus votre couche de coulage sera épaisse, plus le temps de séchage sera long.
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Encore un détournement d'objet usuel pour réaliser une oeuvre !
Couler une toile avec une boite à oeufs...
- par Tiktus color Art
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